Vidéo – Depuis le 9 mars, étudiants et lycéens se mobilisent contre une loi travail qui leur promet un avenir de précarité. William Martinet, président de l’UNEF, explique les ressorts de cette implication. Pour lui, il s’agit de « reprendre la parole avant de reprendre le pouvoir ».
Le mouvement des jeunes a donné l’impulsion à une contestation qui déborde aujourd’hui son objet initial – notamment avec la Nuit debout.
Pour William Martinet, président de l’UNEF (Union nationale des étudiants de France), les lycéens et les étudiants sont parfaitement conscients et informés de ce que la loi El Khomri signifie pour eux à terme. « La contestation des jeunes n’est pas hors-sol », estime-t-il. Au moins construire un rapport de forces qui aboutirait au retrait de la loi… Selon lui, il s’agit « d’entrer dans l’action collective pour que ce gouvernement comprenne qu’il ne peut pas faire n’importe quoi » et de « reprendre un peu de souveraineté pour que les jeunes puissent décider eux-mêmes de leur avenir ».
À voir aussi ci-dessous, un portfolio des mobilisations à Paris 1 Tolbiac : la dernière assemblée générale avant la manifestation ‘photos Louis Camelin).
Interview de William Martinet (UNEF) par regards_TV




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