Front de Gauche : à Paris, des communistes moins partageurs

Front de Gauche

A Paris, 57% des militant-es communistes ont préféré l’alliance avec le PS, plutôt que celle avec le Front de gauche. Né des européennes de 2009, et rendu visible à la présidentielle – incarné notamment par Jean-Luc Mélenchon, le jeune mouvement sera malgré tout présent, et rassemblé, dans de nombreuses grandes ville de France comme à Marseille, Lille, Bordeaux et sans doute même à Lyon – où les militant-es seront appelés au vote le week-end prochain.

Chacune des composantes du Front de gauche avait les yeux rivés sur le scrutin parisien, hier. Parce que Paris revêt un caractère tout particulier. Au-delà de la Ville Capitale, Paris est la Ville où se concentrent les richesses et les pouvoirs. Et l’ensemble des résultats sur le territoire parisien devrait-être regardé à la loupe. Et largement commenté. Le front de gauche, lors de l’élection présidentielle y avait fait un score très honorable de 11%, allant même jusqu’à tutoyer les 20% dans le 20ème arrondissement – où Danielle Simonnet, la candidate PG, est élue.

Le contexte peu favorable aux socialistes, les dérapages nauséabonds au sommet de l’Etat, les orientations d’austérité de la politique gouvernementale, la confiscation du pouvoir des Maires franciliens avec le projet de Métropole du Grand Paris (porté par Hidalgo, Huchon et Bartolone), n’auront finalement pas convaincu les communistes parisiens, de proposer une alternative à gauche, comme le souhaitaient pourtant les huit autres composantes du Front de gauche parisien.

De l’Humain d’Abord à Oser Paris, les dirigeants communistes ont ainsi fait leur choix. Le choix des places notamment (ainsi que le valorisait le bulletin de vote). Treize sièges promis aux communistes. Mais la liste de Danielle Simonnet, candidate du PG pour une liste Front de gauche à Paris, pourrait bien réduire les prétentions des communistes. Un bon score de la liste FdG dans la capitale, conduirait sans doute les socialistes parisiens à répartir le nombre de sièges au Conseil de Paris. Et les communistes devront alors partager le gâteau.

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