Le 27 septembre à la tribune de l’Onu, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou se découvre une double vocation de pédagogue et d’artiste peintre. Surprenant son monde, il brandit le croquis d’une bombe à la mêche allumée (façon Tintin chez les terroristes) censée symboliser les trois étapes de développement du programme nucléaire iranien. Cerise sur le gâteau, il y trace la ligne rouge à ne pas franchir. Impressionnant. Mais beaucoup moins classe qu’Arafat qui, à la même tribune le 13 novembre 1974, avait invité le monde à choisir: « Je suis venu porteur d’un rameau d’olivier et d’un fusil de révolutionnaire, ne laissez pas tomber le rameau de ma main ». Finalement, en 2012, on a choisi un mec d’extrême-droite qui dessine des bombes.
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