maoïste
Les Prairies ordinaires rééditent
trois textes d’Alain Badiou.
Contemporains du Lip ouvrier et
du Larzac paysan, ils témoignent
de la période ouvertement
maoïste du philosophe, alors
engagé à l’UCFML (Union
des communistes de France
marxiste-léniniste). On y
découvre la singularité de la
dialectique matérialiste maoïste,
condensée à l’extrême dans
un principe : « Un se divise en
deux. » Il en découle un éloge
de la scission comme valeur
créatrice, qui explique sans
doute le tranchant toujours
affûté de la pensée de l’auteur.
Une pièce maîtresse qui invite à
relire ses ouvrages récents à la
lueur écarlate de cette algèbre
de la révolution.
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