Anne-Marie Duranton-Crabol
L’historienne Anne-Marie Duranton-
Crabol nous plonge au coeur
des années 1960 qui ont vu
l’apogée d’un cycle de violence
politique. Le plasticage est alors
la sinistre marque de fabrique
de l’Organisation armée secrète
(OAS). Ses activistes multiplient
les attentats en métropole, préférant
mettre l’Algérie à feu et à sang
plutôt que de la céder aux indépendantistes.
Dans cette escalade
de violence, l’État n’est pas
en reste : Algériens, antifascistes
comme pieds-noirs font les frais
de la répression. À l’issue de la
crise, un abîme sépare la gauche
militante du régime gaulliste, tandis
qu’à l’extrême droite, la « nostalgérie
» plane sur les cendres
encore chaudes de l’OAS.

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