Guillaume Marie
Qui a échappé, en 2004, au
désir de cliquer sur les images
de soldats américains, hommes
et femmes, pratiquants des violences,
parfois sexuelles, sur
des prisonniers irakiens dans la
prison d’Abou Ghraib ? En mettant
en scène trois femmes, le
chorégraphe Guillaume Maire
explore ces allers-retours intimes
entre le rejet et l’attirance,
la stupéfaction et la pensée forcée
à se recomposer. Il ouvre
une brèche gore-politique,
porno-minimale. La politique a
condamné, la justice a jugé, l’art
est là pour entrer dans la complexité
de l’événement.

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