Matthew Vaughn
Dans le vaste univers des superhéros
américains que l’on ressert
à toutes les sauces, à l’heure
des doutes impérialistes made in
USA, la saga X-Men s’est révélée
la plus stimulante, à l’exception
d’un terne final. Elle renoue étrangement
avec le tréfonds politique
des premiers comics, en réintroduisant
le parallèle explicite avec
le spectre du nazisme, en pleine
crise de Cuba. Cela entraîne de
fait, un peu comme dans Le Grand
secret de Barjavel, une relecture
uchronique originale de notre passé
proche. De la science-fiction
distrayante qui rend moins bête,
c’est toujours mieux que de faux
films engagés qui ratent leur cible.

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