Christophe
Blain
Blain poursuit dans le tome II de
Quai d’Orsay une plongée passionnante
dans les coulisses du
ministère des Affaires étrangères.
Le ministre Alexandre Taillard de
Worms est plus Villepinien que
l’original. Nous sommes dans l’intimité
d’un cabinet, emmené par Arthur
Wlaminck, thésard et plume
du ministre. Extrêmement bien
documentée, certaines choses
ne s’inventent pas, l’histoire nous
entraîne, portée par le trait aérien
de Blain, dans les bureaux, les
claquements de porte du chef,
les discours cent fois repris et les
enjeux géopolitiques. On pense
à L’Exercice de l’État, de Pierre
Schoeller, pour la minutie de la
description des phénomènes de
pouvoir.

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