Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les fabricants
de pesticides : à partir de décembre,
la maladie de Parkinson pourra être reconnue
comme maladie professionnelle chez les agriculteurs.
La Commission supérieure des maladies
professionnelles en agriculture (Cosmap) a
en effet donné son accord, le 1er juin dernier,
pour la création d’un nouveau tableau portant
sur les « maladies neurodégénératives liées
aux produits phytosanitaires ».
Cette avancée
importante ouvre le nécessaire et urgent débat
sur les conséquences de l’usage des produits
chimiques et agents cancérogènes, mutagènes
ou reprotoxiques sur la santé des paysans.
On peut dire merci à la Fédération nationale
agroalimentaire et forestière de la CGT d’avoir
porté le fer sur cette question. Car, tout à nos
angoisses (légitimes) de bien faire manger bio
nos petits zenfants, les citoyens-responsables-indignés-
amapistes que nous sommes avaient
presque oublié que les premiers exposés aux
saloperies pulvérisées dans les champs français
sont les paysans et notamment ceux qui sont sur
le terrain : salariés agricoles, petits exploitants,
saisonniers, etc.
Leurs employeurs « agromanagers
», eux, sont un poil moins concernés.
D’ailleurs, le syndicat qui les représente le
mieux, la FNSEA, a voté contre la création de
ce tableau… Raté pour cette fois, messieurs.



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