Abel Mestre et Caroline Monnot
Le Front national est en train de
connaître une nouvelle mue.
Le passage de relais du père à
la fille ne se résume pas à une
simple transmission d’héritage.
Car au même titre que Jean-
Marie Le Pen su faire basculer
l’extrême droite d’un anticommunisme
obsessionnel vers un
populisme électoral xénophobe,
Marine a décidé de surfer sur
la peur de l’islam, faisant taire
l’antisémitisme « de papa »,
malgré sa persistance dans la
culture du parti. Derrière elle,
on retrouve une garde disparate
de militants bien décidés à
gagner la bataille des idées pour
arriver au pouvoir. À voir l’état du
débat public en France, leur pari
« méta politique » n’est malheureusement
pas insensé.

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