Souvenons-nous de la polémique autour des propos
de Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, qui
affirmait avec aplomb en mai que « les deux tiers
des échecs scolaires, (c’était) l’échec d’enfants
d’immigrés ». Fait rare, l’Insee était intervenu
pour pointer du doigt l’erreur d’interprétation du
ministre.
Dans un article publié sur l’Observatoire
des inégalités, Louis Maurin
ajoute que les chiffres
de l’Éducation nationale sont trompeurs. L’origine
géographique ne prouve rien, il faut regarder le
milieu social. Souvent issus de milieux défavorisés,
les enfants d’immigrés ne rencontrent en
réalité pas plus de difficultés que leurs compagnons
issus des classes modestes. Le journaliste
montre qu’à catégorie sociale équivalente, ces
élèves ne sont non seulement pas moins bons,
mais plutôt meilleurs!



Laisser un commentaire