Sherene H. Razack
En s’appuyant sur le traitement
judiciaire des Canadiens accusés
d’avoir participé aux attentats
du 11 septembre 2001,
une sociologue de l’Université
de Toronto explique comment
fonctionne « la pensée raciale »
et quelles en sont aujourd’hui
les figures : le musulman dangereux,
la musulmane en péril et
l’Européen civilisé. Une pensée
raciale dont le but est de séparer
ceux qui méritent d’être protégés
par les lois et les autres,
dit-elle, et qui nous habitue à
l’idée que la suspension des
droits de certains groupes est
légitime, et même nécessaire à
la démocratie. Un livre d’actualité
!

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