Badiou/Zizek
« Nous ne sommes rien, soyons
partout. Merci. » Ainsi se termine
l’intervention d’Alain Badiou. Pour
redonner au mot « communisme »
sa place dans les débats philosophiques
(c’est l’ambition des sessions
organisées à Londres, Berlin
et bientôt New York, par Slavoj
Zizek et lui-même), il revendique
une forme d’internationalisme. Le
2ème volume de L’idée du communisme
fait la part belle aux penseurs
de l’ancien bloc soviétique,
d’Inde ou de Turquie. Ils ouvrent un
chemin à la croisée de l’idéologie
et de la pratique. Artemy Magun,
enseignant à St-Pétersbourg, veut
ainsi identifier ce qui pourrait
« aboli(r) l’état actuel des choses ».
Pour que le communisme ne reste
pas qu’une idée.

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