Cette double élection (présidentielle et législative)
est presque passée inaperçue. Fin janvier,
en Centrafrique, François Bozizé – élu en 2005
après un putsch (2003) – a été reconduit au premier
tour avec 66 % des voix. Cependant près
d’un quart des bureaux de vote n’étaient pas fonctionnels,
selon RFI. Le vote de 50 000 électeurs
(sur 1,8 million) n’a donc pas été pris en compte.
La communauté internationale n’a pas pipé mot.
Si le deuxième tour des législatives n’a pas encore
eu lieu, personne n’est dupe. Le Président
est député, comme sa femme, ses soeurs, neveux
et cousins… Et Bozizé envisage de modifier la
constitution pour faire un autre mandat.



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