Gaz de schiste

Alors qu’on nous sensibilise sur nos modes de vie responsables d’émissions de gaz à effet de serre et de réchauffement climatique, le ministère de l’Ecologie et du développement durable a accordé discrètement à Total, GDF-Suez et Schuepbach Energy trois permis d’exploration de gaz de schistes dans l’Hérault, l’Aveyron, la Lozère, l’Ardèche et la Drôme.

Ces gaz sont emprisonnés dans des roches peu perméables situées à 2 000 mètres sous terre. Pour les extraire, il est nécessaire de forer des puits, puis de fracturer la roche par injection d’eau sous forte pression avec du sable fin et des produits chimiques. Chaque puits peut être fracturé entre quinze et vingt fois. Et chaque fracturation nécessite la consommation de 7 à 28 millions de litres d’eau. Ajoutons la pollution des nappes phréatiques… le tout pour émettre encore plus de CO2. Aux Etats-Unis, cette extraction représente déjà 12 % de la production totale de gaz et on en mesure déjà les dégâts.

Au fait, le Grenelle de l’environnement, c’était quand?

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