Le Je politique

Le Je de Chloé Delaume n’est pas le signe d’un narcissisme boursouflé, c’est un Je « pour dire et pour lutter ». « L’autofiction un geste, un geste politique. Par le biais de l’autofiction, le Je peut se redresser, entrer en résistance. Ecrire le Je relève de l’instinct de survie dans une société où le capitalisme écrit nos vies et les contrôle. » Avec sa pâte envoûtante, citant Michel Foucault ou Judith Bultler, l’écrivaine livre un essai décapant autour d’un « genre » dans lequel elle se love avec talent depuis Les Mouflettes d’Atropos, jusqu’à l’excellent Dans ma maison sous terre.

Chloé Delaume, La règle du Je, éd. PUF, 12 ?

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