Dans la vogue actuelle pour la musique du continent noir, rien n’interdit d’aller voir un peu plus loin que le bout de son nez publicitaire. L’Orchestra Baobab appartient à la grande lignée de ces formations qui explosèrent en dernières étincelles de l’euphorie des indépendances. Dans la chaleur d’un Dakar festif, cette formation aux contours flous, selon les nécessités du moment, fusionna dans un afro-groove moderne et transnational, l’héritage wolof, la fascination pour le funk américain et une passion inassouvie pour les rythmes latins, surtout cubains. Loin des clichés, on ne remerciera jamais assez le petit et nouveau label Oriki de nous offrir cette splendide réédition.
Orchestra Baobab : « A night at club baobab. Senegalese dance music of the 70’s » (Oriki Music)
·
Laisser un commentaire