Etats-Unis, la fracture syndicale

Ailleurs aussi se pose la question de la riposte aux stratégies néolibérales… La puissante centrale syndicale américaine AFL-CIO a ainsi connu une importante scission en juillet lors de son congrès : les syndicats des services (la SEIU), des transports (les Teamsters), ainsi que le commerce, les employés d’hôtel et l’agriculture, soit au total un tiers des adhérents, ont quitté l’organisation du vieux John Sweeney pour fonder leur propre organisation, Changer pour gagner. Leurs reproches à la maison mère : l’entêtement dans une stratégie de lobbying politique aux côtés du camp démocrate, le refus d’investir dans la réflexion sur les changements économiques mondiaux et dans le recrutement d’adhérents dans les nouveaux services, le cantonnement aux bastions industriels anciens.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *