CGT, en Europe, résolument

Dans sa déclaration du 30 mai 2005, la CGT insiste: le « non » français au traité « ne traduit pas une attitude de repli. Une majorité des salariés aspire à un projet européen répondant à leurs exigences sociales dans un cadre solidaire ». Selon la secrétaire confédérale, Francine Blanche, « la CGT se sent plus que jamais engagée dans les questions européennes. Quelle intégration politique européenne voulons-nous ? Pour quoi faire ? Contre l’idée de «forteresse Europe», nous voulons réfléchir notre rapport à ses frontières et même au-delà, l’Europe orientale, la Méditerranée, les pays émergents en général, organiser des luttes syndicales collectives efficaces aux niveaux européen et mondial. » Le traitement de ces questions sera-t-il partagé par l’ensemble des salariés ? Francine Blanche se veut confiante: « Indépendamment du travail mené par les comités d’entreprise européens, que la CGT a mis du temps à investir et qui se multiplient, je crois que la campagne référendaire a fait naître chez les salariés un intérêt durable pour les questions européennes. A nous maintenant de combiner notre savoir-faire traditionnel de résistance aux niveaux local, national, européen voire mondial, avec une créativité nouvelle. » Un « forum national sur les questions d’Europe » est prévu à l’automne par la CGT.

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