Le doute ! C’est ce qu’a plaidé, pour le PCF, avec une force bouleversante, Lise London. Un grand souffle pour la réflexion en cours sur le nouveau parti.
Doute, parce que nous l’avions trop longtemps mis sous le boisseau. Faute d’avoir douté, nous avons soutenu des régimes qui, bannissant le droit à la différence, sont allés jusqu’à commettre les pires crimes. Pour avoir fait fi du doute, nous avons persisté dans une stratégie niant l’individu.
Doute, pour être mieux à même de construire un monde nouveau, un parti communiste moderne. Sans arrogance, avec le sens de l’écoute, pour favoriser les convergences et l’action.
Doute, parce que nous n’avons pas : plus : la « vérité » révélée.
Doute, parce que j’ai acquis une certitude : le communisme a un avenir, un présent même, à condition que le PCF le remette pleinement à l’ordre du jour et se dote de structures radicalement nouvelles.
Doute, pour que le communisme fasse de nouveau rêver.
* Militante pacifiste.
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