2023 a vu la gauche s’unir sous la bannière « Nupes » à l’occasion des élections législatives. Une stratégie qui a permis à la gauche de ne pas connaître un scénario à l’italienne. Nous compilons ici les diverses contributions qui pensent l’après.
Cette année restera sans doute dans l’histoire. Un basculement a eu lieu, dans le climat, dans la politique comme dans les consciences. Une « année fantastique » comme celle racontée par le romancier Dennis Lehane dans Un pays à l’aube. Au-delà de la colère, un peuple se cherche aujourd’hui un récit fondateur. L’urgence constituante n’est pas seulement constitutionnelle.
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Alors que les droites radicalisées ont le vent en poupe un peu partout en Europe, inversement, la part la plus à gauche souffre-t-elle de ce qu’elle est trop à gauche ou de ce qu’elle ne l’est pas assez ? Il se pourrait bien que les termes mêmes de la controverse soient une impasse de fait.
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L’une des principales composantes de la gauche politique est en proie à des déchirements internes. On fait le point.
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La Nupes est-elle dépassée ou doit-elle se dépasser ? Alors qu’elle est l’objet de commentaires en tous sens, Clémentine Autain défend ici ce que la Nupes représente d’essentiel pour gagner et quelles fragilités elle doit, à son sens, surmonter pour y arriver.
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Pour Pierre Khalfa, la France connaît un mouvement social d’une ampleur considérable tant par sa massivité que par sa durée, le plus important depuis celui de décembre 1995. Pourtant, ce mouvement n’a pas, pour l’instant, réussi à faire fléchir le pouvoir. Cela n’est d’ailleurs pas la première fois.
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Comment caractériser la situation politique actuelle et quel horizon politique au-delà du retrait de la réforme ? On a posé la question aux membres des quatre partis de la Nupes. Ici le communiste Ian Brossat.
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Comment caractériser la situation politique actuelle et quel horizon politique au-delà du retrait de la réforme ? On a posé la question aux membres des quatre partis de la Nupes. Ici le socialiste Jérôme Guedj.
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Comment caractériser la situation politique actuelle et quel horizon politique au-delà du retrait de la réforme ? On a posé la question aux membres des quatre partis de la Nupes. Ici l’insoumis Antoine Léaument.
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Comment caractériser la situation politique actuelle et quel horizon politique au-delà du retrait de la réforme ? On a posé la question aux membres des quatre partis de la Nupes. Ici l’écologiste Sandrine Rousseau.
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Pour Alain Bertho, l’État néolibéral fait officiellement la guerre au peuple. « L’ordre civil » est bien devenu « un ordre de bataille » selon les mots de Foucault. Comment, dans ces conditions, un peuple peut-il se constituer en puissance ? La question est dans toutes les têtes de celles et ceux qui se mobilisent avec obstination. Elle se pose clairement aux syndicats. Elle ne semble pas captiver les partis.
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Pour le député LFI Hendrik Davi, « la NUPES doit devenir la maison commune de tous les syndicalistes, les militants associatifs ou les simples citoyens qui cherchent à prendre part à un débouché politique à cette situation de crise ».
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Il n’y aurait qu’une seule vraie gauche et elle serait aux portes du pouvoir ? Roger Martelli nuance et précise une réalité bien plus complexe. Pour que « la » gauche s’impose.
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Pour Roger Martelli, l’espérance est une construction politique, que le gauches ne sauront bâtir en se repoussant les unes les autres. Sinon, au jeu du désespoir et du ressentiment, on sait d’avance qui fait la course en tête.
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